« Il y a un vrai engouement pour le port de l’uniforme »
La rentrée des classes précédente avait été marquée, pour les petits du groupe scolaire privé messin La Miséricorde, de l’adoption de l’uniforme. De la maternelle jusqu’au CE2. L’expérience a porté ses fruits et gagne du terrain dans les rangs des plus grands.
Ce sont les petits, au groupe scolaire Saint-Étienne (Miséricorde-Anne de Méjanès) à Metz qui, les premiers l’an dernier, avaient essuyé les plâtres, en enfilant pour la première fois un uniforme. Soit une blouse bleu marine et col Claudine avec fronces pour les filles et un col Mao avec coutures apparentes pour leurs camarades masculins. La directrice, Agnès Chaumont, se rappelle alors un état de stress grandissant à l’approche de la rentrée. « Nous avons eu un souci avec le fournisseur qui changeait de logiciel. On a eu peur du contretemps et puis les choses sont rentrées dans l’ordre ».
Retour parental positif ? « À tout point de vue, confirme la responsable. De la maternelle au CE2, 300 élèves ont eu leur blouse et les nouveaux qui arrivent l’adoptent sans problème. Ils l’emportent le vendredi et la rapportent propre le lundi. J’en garde un matelas au bureau pour les oublis ! »
T-shirt et sweat pour les grands
Du coup, l’uniforme gagne du terrain. Les grands, à partir du CM1 et jusqu’au lycée, vont disposer, eux aussi, d’une possibilité d’enfiler un T-shirt ou un sweat à capuche bleu marine, floqué du logo du groupe scolaire. Mais il n’y a pas d’obligation. « Il y avait une demande, un vrai engouement, explique Agnès Chaumont. Mais je veux bien croire qu’on n’ait pas envie, au collège, de porter un col Claudine ! Alors nous nous sommes adaptés. Les vêtements seront sur le site ».
Réaction des nouveaux arrivants, chez les petits ? « Les parents sont ravis. On remarque aussi que certaines professions l’adoptent plus volontiers que d’autres : médecins, armée… Il faut dire que ça protège efficacement les vêtements du dessous. Il faut voir dans quel état sont les blouses le vendredi ! »
S.-G. S.